Cuba
possède une histoire singulière. Contrairement au reste des territoires
américains, son affranchissement n’est ni le résultat d’un processus
indépendantiste ni de décolonisation. Bien que l'on l'oublie souvent, elle doit
son statut actuel à une intervention des États-Unis.
L’intercession
nord-américaine était souhaitée par une partie minoritaire de la population
espagnole qui se disputait violemment les bénéfices de l’expansion économique
de la Province avec Madrid. De lors, le fruit qui était Cuba en 1898 tomba dans
le panier américain. Le transfert de souveraineté fut négocié à Paris sans
représentation du Parlement insulaire. Même s’il s’agissait d’une prérogative
acquise dans des cas de cessions territoriales comme celle-ci, les habitants de
l’île furent dépossédés sans consultation de leur nationalité d’origine.
Le
7 février 2014, l’Espagne proclamait une de loi reconnaissant le droit des
séfarades à la nationalité espagnole. Cette voie légale qui vient d’être
ouverte devrait répondre aussi aux demandes des descendants espagnols des
anciens Territoires d'outre-mer. Ce livre montre pourquoi c’est nécessaire.
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