Réglementation : Plus question d'accéder à Internet sans dévoiler son identité réelle en Chine. Pour mieux contrôler ses internautes, la République populaire fait passer une loi contre l'anonymat.
Officiellement, il s'agit de "protéger la vie privée." Selon le compte Twitter de l'agence de presse officielle de la République populaire de Chine, Xinhua, "le corps législatif chinois adopte des règles d'information en ligne pour protéger la vie privée."
"Le corps législatif suprême de Chine a approuvé ce vendredi des règles pour améliorer la protection des informations personnelles en ligne et pour sauvegarder les intérêts publics, obligeant les utilisateurs de l'Internet à s'identifier auprès des fournisseurs de service lorsqu'ils concluent un accord d'accès sur le web."
Xinhua précise que le texte a valeur de loi. Pendant les cinq jours qu'a duré la session législative aboutissant à l'adoption de cette décision, plusieurs informations avaient fuité, note The Next Web. Particulièrement inquiétantes pour les internautes chinois.
On ne sait pas quand le texte s'appliquera - il n'est officiellement qu'à l'état de brouillon - mais l'article de The Next Web est relativement éclairant sur les effets de la loi, lorsqu'elle sera promulguée. Pour le journaliste, correspondant du site néerlandais en Chine, cela ne devrait pas changer grand-chose pour le consommateur moyen.
"J'ai déjà dû photocopier mon passeport pour obtenir un service de téléphonie mobile ou d'Internet fixe. (...) Les cafés Internet, par contre, pourraient sentir le tour de vis si des restrictions les forçaient à conserver un historique précis de leur clientèle."
La principale inquiétude repose désormais sur les dissidents en ligne, pour qui l'anonymat est en Chine une chance supplémentaire, sinon une garantie, de sécurité. Cela n'interdira pas l'utilisation de pseudonymes sur les services en ligne, mais il sera bien plus facile de les relier à un internaute identifié.
Cette nouvelle disposition législative ne laissera donc pas d'inquiéter, d'autant que les nouvelles ne sont pas bonnes non plus du côté des solutions techniques de contournement de la "Muraille de Chine numérique".
Plus tôt ce mois-ci, le Guardian a en effet révélé que la Chine s'était dotée d'une technologie de détection et de blocage des connexions VPN non autorisées par les autorités. Le système de routage en oignon TOR, également plébiscité par les tenants de l'anonymat en ligne, pourrait lui aussi subir les effets de ce blocage.
Officiellement, il s'agit de "protéger la vie privée." Selon le compte Twitter de l'agence de presse officielle de la République populaire de Chine, Xinhua, "le corps législatif chinois adopte des règles d'information en ligne pour protéger la vie privée."
"Le corps législatif suprême de Chine a approuvé ce vendredi des règles pour améliorer la protection des informations personnelles en ligne et pour sauvegarder les intérêts publics, obligeant les utilisateurs de l'Internet à s'identifier auprès des fournisseurs de service lorsqu'ils concluent un accord d'accès sur le web."
Pas de changement pour l'internaute moyen
Xinhua précise que le texte a valeur de loi. Pendant les cinq jours qu'a duré la session législative aboutissant à l'adoption de cette décision, plusieurs informations avaient fuité, note The Next Web. Particulièrement inquiétantes pour les internautes chinois.
On ne sait pas quand le texte s'appliquera - il n'est officiellement qu'à l'état de brouillon - mais l'article de The Next Web est relativement éclairant sur les effets de la loi, lorsqu'elle sera promulguée. Pour le journaliste, correspondant du site néerlandais en Chine, cela ne devrait pas changer grand-chose pour le consommateur moyen.
"J'ai déjà dû photocopier mon passeport pour obtenir un service de téléphonie mobile ou d'Internet fixe. (...) Les cafés Internet, par contre, pourraient sentir le tour de vis si des restrictions les forçaient à conserver un historique précis de leur clientèle."
Craintes pour les cyberdissidents
La principale inquiétude repose désormais sur les dissidents en ligne, pour qui l'anonymat est en Chine une chance supplémentaire, sinon une garantie, de sécurité. Cela n'interdira pas l'utilisation de pseudonymes sur les services en ligne, mais il sera bien plus facile de les relier à un internaute identifié.
Cette nouvelle disposition législative ne laissera donc pas d'inquiéter, d'autant que les nouvelles ne sont pas bonnes non plus du côté des solutions techniques de contournement de la "Muraille de Chine numérique".
Plus tôt ce mois-ci, le Guardian a en effet révélé que la Chine s'était dotée d'une technologie de détection et de blocage des connexions VPN non autorisées par les autorités. Le système de routage en oignon TOR, également plébiscité par les tenants de l'anonymat en ligne, pourrait lui aussi subir les effets de ce blocage.
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